Melon : Légume ou fruit, se mange aussi bien en entrée qu’en dessert, sucré ou salé, durant tout l’été.

Par Produits BIO

Nous n’entrerons pas dans la polémique, de ceux qui se battent pour savoir si c’est un fruit ou un légume, en tous cas c’est la star de l’été, et il se mange aussi bien en sucré qu’en salé, en entrée ou bien en dessert; parlons de ses origines et de quelques unes de ses variétés.

 Qu’est ce que le  Cucumus Melo : Nom Scientifique

Comme il faut bien se décider, nous dirons que c’est l’un des mets (cela évite de choisir entre légume et/ou fruit) parmi les plus connus et les plus utilisés surtout en été, et nous initierons le présent article par une citation du IXème siècle, de Walafrid Strabon. « C’est un mets qui n’offusque pas les dents, mais qui se laisse manger tranquillement et, par ses qualités naturelles entretien la fraicheur dans les viscères ».

Sans risque de nous tromper, nous pouvons écrire que le melon est le fruit de l’été, et la France se coupe en deux, durant ces mois chauds, ceux qui le mangent, en entrée, et ceux qui le mangent en dessert ; et en faisant quelques recherches, nous en avons trouvé plusieurs sortes de Melons, qui toutes ont leurs avantages, et leur choix c’est une question personnelle…. De goût ; il est de la même famille que les courgettes et les potirons, et c’est pour cela que beaucoup le considèrent comme un légume.

Très connu dans l’Antiquité, les plus grands experts estiment qu’il arriva en France en 1495 (époque où Christophe Colomb), partit pour redécouvrir les Amériques, d’un point de vue botanique, un fruit est l’organe provenant du développement de l’ovaire après la fécondation de la fleur, et entourant généralement une ou des graines. Le melon colle à la définition ! Le melon est donc botaniquement un fruit, même si d’autres continuent de le nommer légume.

Le Melon  Charentais, ou Melon de Cavaillon

C’est en France, sans doute le plus connu, bien rond, avec ses tranches très marquées, qui facilitent la découpe, très juteux, de chair sucrée, il a un parfum très spécifique, qui le fait reconnaitre de tous les autres, et pour les vacanciers qui vont en Charente ou bien en Provence, c’est un régal pour les yeux de voir les champs remplis de cette cucurbitacée, si caractéristique et si alléchante.

Il est d’origine Arménienne, et arriva en France, via l’Afrique et l’Italie, au retour d’une guerre il arriva en France, en provenance de Cantalupo (jardins du Vatican, et durant un certain temps), son nom fut Melon de Cantaloup, transporté en Touraine, puis en Charente, il est définitivement adopté et la Charente lui a donné son nom actuel, et plus fort encore, ce fruit ou ce légume a acquis ses lettres de noblesse, en obtenant une IGP, comme le Melon de Quercy ou le Melon du Haut Poitou.

Tous les grands écrivains ont écrit sur son sujet, mais nous retiendrons le poème écrit, par Pierre de Ronsard, il y a maintenant plusieurs siècles, qui disait « C’est en été que je les aime le plus, quand sur le bord d’un ruisseau, je les mange au bruit de l’eau, étendu sur le rivage ou dans un antre sauvage ». Il parlait des pompons et dans son esprit, c’étaient les cerises et les melons.

Mets très aimé par les Romains, nous trouvons des traces de sa culture chez les Egyptiens 5 siècles avant notre ère on l’appelle aussi bien melon charentais que melon de cavaillon, et plusieurs autres sortes similaires existent, telles que le « Melon Allongé de Cavaillon », ou le « Melon D’hiver de Cavaillon » ; un conseil évitez de le congeler, car il perd en partie une grande quantité de ses qualités gustatives.

Le Melon Galia

Un peu moins connu que tous les autres, sa peau légèrement rougueuse devient orangée à la maturité, sa chair vert pale est très sucrée.

Variété relativement jeune, conçue dans les années 70 en Israël, le melon Galia est un hybride, issu de deux variétés (« Ha-Ogen » et « Krimka »). C’est un fruit d’1 kilo environ, de forme ronde, avec une peau rugueuse d’un vert tirant sur le jaune-orangé à maturité. Sa chair est clair et sa saveur est douce et sucrée.

Le Melon Canari

Jaune, en forme de ballon de rugby, facilement reconnaissable sur les étals des marchés d’été, originaire d’Espagne ou de la péninsule ibérique, sa chair très blanche est très juteuse, on dit que servi très frais, c’est votre allié-santé pour l’été ; selon les experts c’est le plus désaltérant.

Le melon jaune canari est un végétal (fruit/légume ??) qui produit un fruit à la peau jaune et à la chair pâle. Il pousse surtout dans les pays qui se trouvent au sud-ouest de l’Europe: l’Espagne, le Portugal, la France, le Gibraltar, etc. Il s’appelle melon canari à cause de sa peau toute jaune.

Le Melon Vert, « Piel de Sapo », qui en réalité veut dire  Peau de Crapeau,

C’est une des variétés parmi les plus anciennes, et tout le monde l’assure, l’une de celles qui se conserve le mieux ; de couleur vert olive, avec des marbrures, il est parmi les plus sucrés, et il a aussi la forme d’un ballon de rugby.

Notre protagoniste est une plante dont le nom scientifique est Cucumus melo ‘Père Noël’ Par conséquent, comment pourrait-il en être autrement, on l’appelle aussi le melon du Père Noël ou le melon de Noël, ainsi que le melon Piel de Sapo ou Piel de Sapo. Son origine se trouve en Espagne, où il est cultivé sur quelque 30.000 hectares à travers le pays, en particulier dans le sud de Madrid, le climat sec et chaud, lui convient parfaitement.

Les caractéristiques sont les mêmes que celles des autres variétés, à savoir: Il a un roulement rampant, les tiges sont molles et velues, et les feuilles sont plus ou moins palmées, de couleur verte. Ses fleurs sont petites, d’environ 1 cm de diamètre et de couleur jaune.

Conclusion sur le Melon

C’est une vieille et longue histoire, et les premières traces le font remonter au Soudan, 2500 ans avant J-C, nous pouvons donc affirmer qu’il n’est pas né d’hier, ensuite on retrouve des traces en Grèce, et en Inde, jusqu’à venir  à nous.

Rabelais l’installa définitivement en Charente, pas très apprécié au départ, car il comportait beaucoup de pépins, il s’est modifié depuis, mais pour la petite histoire il existe encore au Soudan des Melons de la taille d’une orange, cultivé à cause de ses graines.

Et comment ne pas parler d’Alexandre Dumas, qui céda ses droits d’auteurs, contre des melons, en 1864, la ville de Cavaillon souhaita acquérir les droits des 3 Mousquetaires, et l’auteur exigea d’être rémunéré par une rente viagère faite de 12 melons annuels (journal d’Apt, 1964).

Enfin, toujours pour la petite histoire, à l’époque c’était l’un des mets favoris, de la royauté, et Henri IV, en mangeait jusqu’à l’indigestion, à tel point que ses médecins terminèrent par lui interdire la consommation de melons.

Et de tous temps les jardiniers ont tenté de trouver le moyen de les élever de plus en plus tôt dans la saison, l’émulation à l’époque de Louis XIV était si importante, que cela entraina la création de variétés très précoces, cultivées de plus en plus sur des terres chaudes (fumier de cheval).

Le Melon se mange, en salade mélangé ou non avec d’autres fruits, comme la poire, l’ananas, ou des fruits rouges, cerises ou fraises. Il se mélange aussi parfaitement, avec des crustacés ou des coquillages.

En règle générale, le Melon se mange cru, mais certains le préfèrent « roti », et le mangent en sucré-salé, avec une vinaigrette citronnée, et des brochettes, d’autres le mangent grillé au barbecue ou à la plancha, c’est une question de goût, et tous les goûts sont dans la nature.

Auteur Antonio Rodriguez, Directeur Clever Technologies

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