Depuis des décennies, la question est posée : la réputation des produits bio est-elle un mythe ou une réalité ? Toutes les réponses sont publiées ici et là, selon que l’on soit un adepte ou un adversaire du bio, mais comme souvent la vérité est à trouver entre les deux parties, nous allons essayer de lister les arguments des uns et des autres.
Volontairement nous ne prendrons pas de position, mais nous tenterons de mettre en avant des arguments pour et contre, en sachant bien que ce qui est produit en région poitou-charentes, n’a rien de comparable avec d’autres produits du monde, un des meilleurs exemples : le melon charentais, produit incomparable, tant sa qualité et sa saveur sont grandes.
Sommaire
La réputation des produits bio mythe ?
Cela fait plus de 40 ans, que les adversaires des produits bio, mettent en avant :
- La faible, et la diminution de la production des terres, sans engrais ni pesticides
- La population en constante augmentation, et la nécessité de produire plus
- Les petits rendements des parcelles, épuisées, par la production forcée
- Les mauvais rendements dûs aux toutes petites parcelles, et au manque d’eau
- L’augmentation du niveau de vie, et l’augmentation de la consommation de viande
- Les quantités de protéines végétales, consommées par les animaux
- Les surfaces occupées, pour ne produire que pour les animaux.
- L’augmentation de la consommation de la viande, dans presque tous les pays du monde.
La réalité, est que le monde consomme plus qu’il ne produit, et que cette situation ne pourra pas durer très longtemps, et c’est ainsi que les mers se vident de poissons et autres coquillages, c’est ainsi que les experts prétendent qu’il sera impossible de nourrir la planète en 2050, si l’on ne change pas préalablement les habitudes alimentaires.
La réalité encore, soutenue par les Nations Unies, est que 18 % des gaz à effet de serre , sont produits par l’élevage intensif, des animaux que nous élevons pour les manger ; sans tenir compte de toutes les céréales produites dans les monde, pour alimenter ces animaux, (et l’eau qui va avec), un tiers de toutes les céréales mondiales, sont destinées à l’alimentation animale.
Difficile de ne pas parler des mythes, sans aborder l’un des derniers hors séries de 60 millions de consommateurs (juin 2019), où il ressortait que plusieurs perturbateurs endocriniens, et tout un tas de substances cancérogènes étaient présentes dans les 130 produits bio analysés, sans oublier les pesticides et autres sucres ajoutés à certains sodas et boissons.
Enfin nous clôturerons sur l’aspect des mythes,
Les 5 mythes plus répandus sur internet, que nous reprenons ici après en extenso :
- L’agriculture biologique est inefficace parce que la nourriture bio est plus chère que la nourriture normale.
- Moins de nourriture est produite dans l’agriculture biologique que celle produite dans l’agriculture à base chimique.
- Les produits bio, sont nettement plus chers, que les produits non bio
- Le niveau de résidus de pesticides et autres engrais sur les aliments biologiques est faible et parfaitement sûr.
- La nourriture non bio est aussi nutritive que les aliments biologiques.
Nous estimons que le bio, n’est pas une affaire de marketing, et il est nécessaire pour l’utilisateur de bien vérifier sa composition, enfin dans la même logique, les produits bio ne sont pas forcément plus chers que les non-bio, et dire qu’il y a moins de choix dans les produits bio, est une contre-vérité.
La réputation des produits bio réalité ?
Nous attirerons l’attention du lecteur, sur une réalité, tous les produits bio, ne se valent pas ; et surtout pas ceux provenant de l’importation, dont les normes sont bien moins intransigeantes que celles imposées en France, rappelez-vous en 2005, l’affaire des baies Roses de Madagascar, qui déclarées et certifiées bio, étaient arrosées avec du DDT (insecticide interdit en Europe).
Des centaines d’autres produits ont été pris en défaut, les concombres égyptiens, les fruits rouges de Serbie, le blé argentin bourré de pesticides, ou tous ces produits OGM élevés ici et là, et qui n’ont de bio, que l’étiquette qui leur est collée sur les paquets, mettre bio sur un paquet équivaut à multiplier le prix, x fois.
Heureusement que des certificateurs UE existent, tels que Ecocert.
L’UFC Que Choisir, vient de publier une enquête dernièrement, sur le bio :
Le prochain grand, Scandale sera celui du BIO | Sources Les Horizons
Les attentes et les besoins des consommateurs sont mis en avant, mais aussi la capacité de certains professionnels, pour embobiner les consommateurs, ce qu’il faudrait c’est une totale indépendance entre les uns et les autres.
La réputation du bio avec Le melon Charentais
Qui peut contester le goût, le fruité et la saveur de cette merveille dénommée : Le Melon Charentais Bio, dont le nom (Cucumis Melo) est si évocateur de ses paysages du Poitou-Charentes, très peu calorique et si vitaminé en A et en C, il apporte aussi d’autres propriétés telles que le potassium, le calcium et le souffre.
De ces melons charentais (Cantaloups), sont nés une multitude d’hybrides F1, dont les noms sont évocateurs de qualité : Melon du Vaucluse, Melon de Cavaillon, Melon de Honfleur, Petit Gris de Rennes, et autres sucrins, qui sont des plantes grimpantes et donnent des melons à chaire verte.
Les Melons Charentais Bio sont plantés au printemps, ils mûrissent au soleil de l’été et sont à consommer de Août à début Octobre, les champs sont pleins de ces plants rampants et/ou grimpants de couleur verte, Les Melons Charentais Bio se consomment en tout lieu et à toute heure, attention néanmoins, en plus de toutes ses vitamines et ses propriétés, il est laxatif et diurétique
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